Utilisateur:WPGS/Brouillon chevalier de Villenaut

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Nicolas-Edme de Mullot de Villenaut
Image illustrative de l’article WPGS/Brouillon chevalier de Villenaut
Seigneur du Colombier pour partie, de La Motte-Panardin, Montfroin, La Bretonnière, Moulins.

Allégeance Drapeau du Royaume de France Royaume de France

Drapeau de l'Empire russe Empire russe

Fonctions militaires capitaine de cavalerie

gouverneur-fondateur des Pages

Nicolas-Edme de Mullot de Villenaut, dit "le chevalier de Villenaut" puis "le marquis de Villenaut" (Russie), est un gentilhomme et militaire français, qui s'est illustré au service de l'impératrice Catherine II de Russie.

Famille[1][modifier | modifier le code]

La famille de Mullot de Villenaut est une famille d'ancienne extraction originaire de Puisaye Nivernaise. Nicolas-Edme est né en 1736. Son père, Nicolas-François de Mullot de Villenaut, capitaine de cavalerie, est chevalier de Saint-Louis. Ses états de service mentionnent 17 campagnes en Flandre et en Allemagne entre 1684 et 1713, notamment à la bataille de Malplaquet où il eu un bras emporté. Sa mère, Jeanne de Savelli, est issue des princes romains Savelli installés en Nivernais sous Henri IV.

Carrière militaire française[2][modifier | modifier le code]

Nicolas-Edme de Villenaut est présent à la bataille de Lawfeld, au sein du régiment de Nice, alors qu'il n'a encore que onze ans. Nommé capitaine de ce régiment en 1759, il rejoindra le régiment de Lyonnais en 1762.

Au cours de sa carrière au service du roi de France, il participera aux batailles de Maëstrich (1748), du camp de Valence (1755), de Minorque (1756), ainsi qu'à la défense de Belle-Isle (1761).

En 1764, il épouse Catherine-Geneviève de La Ferté-Meung.

Carrière militaire russe[2][3][modifier | modifier le code]

En 1769, Nicolas-Edme de Villenaut tue en duel le lieutenant-colonel de Boismilon, commandant en second du régiment de Lyonnais. Destitué le 24 mars, il est contraint à l'exil. Il se réfugie en Russie, où il trouve à employer ses compétences militaires.[4]

Le chevalier de Villenaut s'acquiert notamment du renom au cours de la campagne de Souvorov contre les Turcs, et s'illustre particulièrement lors de la prise de Bender, en 1789. Il fait partie des signataires de "l'adresse de la nation française de Saint-Pétersbourg" présentée à Necker en août 1789[5].

Son caractère et ses faits d'armes lui valent d'être fort en faveur à la cour de Catherine II, qui lui confie la réorganisation de l'Ecole des Pages de l'Empire Russe. Il est nommé gouverneur-fondateur des Pages, et qualifié de marquis.

Nicolas-Edme de Villenaut meurt à Saint-Pétersbourg vers 1802.

Références et sources[modifier | modifier le code]

  1. d'Hozier, Cabinet des Titres, Carrés, v. 460
  2. a et b Archives du Ministère de la Guerre
  3. Archives de la famille
  4. Adolphe de Villenaut et M. de Flamare, Nobiliaire de Nivernois, G. Vallière, (lire en ligne), p. 654-664
  5. L. Prudhomme, Révolutions de Paris, Paris, p. 20